Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Ils veulent défaire la France

19/07/2010 15:45

Ils veulent défaire la France


Pour tous ceux qui se bercent encore de l’illusion comique qu’il existerait un clivage droite/gauche dans ce pays, clivage qui serait incarné par le PS et l’UMP,  je les invite à lire où à relire cet excellent livre de Raphaël Dargent écrit après les législatives de 2007.  

 

Ils veulent défaire la France 

De Raphaël Dargent  

 

Edition de L’Âge d’homme, Paris, 2007 

Collection Mobiles politiques 

ISBN 978-2-8251-3756-7  

 

Il ne se passe pas un mois sans qu’un ouvrage ne paraisse pour instruire le procès de l’État, pas une semaine sans qu’une personnalité politique ne nous chante la ritournelle funeste, cette petite musique qui, désormais sûre de son effet, enfle et devient assourdissante, cette petite musique que l’histoire de France ne connaît que trop : celle du renoncement à soi. La chasse est désormais ouverte. C’est haro sur l’État. Peu importe pour la plupart de ces accusateurs de confondre l’État avec ses services ou ses bureaux, prenant la partie pour le tout. Tout le monde dégaine, y va de sa petite salve. Ceux qui diffusent ces thèses antiétatiques, subtiles et élaborées, se comportant comme jadis les bandes noires qui écumaient les campagnes, pillant et démolissant les châteaux, veulent patiemment, pierre par pierre, par idéologie ou par intérêt, défaire la France. 

Le drame des élections présidentielles et législatives de 2007, c’est que ces bandes noires se recrutent de tous côtés, de droite comme de gauche. Elles aspirent au pouvoir ou inspirent ceux qui y postulent. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy en tête sont sensibles à leurs discours et souvent le relayent clairement ou mezza voce. 

Derrière leurs programmes respectifs, programmes officiels, lissés, consensuels, mêlant savamment générosité et fermeté, subtilement déclinés en slogans racoleurs, mis en scène au terme de plans médiatiques calibrés par des batteries de conseillers en communication, s’inscrivent en filigrane le véritable programme de ces bandes noires. Un programme libéral, communautariste et multi culturaliste, régionaliste et décentralisateur, euro mondialiste et parlementariste. 

Puisse cet ouvrage, en s’efforçant de puiser aux meilleures sources de la politique française, contribuer à faire admettre cette vérité première : c’est l’État qui a fait la France , et c’est son absence qui la défait. Puisse-t-il aussi, dressant un sombre inventaire, révéler à ceux qui le liront la véritable portée des offensives en cours et éclairer sur le fond la nature proprement inique des élections de 2007 qui consistent — étrange choix démocratique — à choisir entre diverses façons de démolir l’État et à investir celle ou celui qui s’apprête par conséquent à défaire la France.  

 

L’auteur 

Professeur d’histoire. Président-fondateur du Cercle Jeune France (www.jeune-france.org) et directeur de la revue Libres, la revue de la pensée française (www.revue-libres.com) publiée par les éditions de Guibert. Il a collaboré à de nombreuses publications gaullistes. 






Réaction de Nicolas Dupont-Aignan aux émeutes de Grenoble

19/07/2010 11:47

Réaction de Nicolas Dupont-Aignan aux émeutes de Grenoble


Les événements graves de Grenoble sont malheureusement une énième preuve supplémentaire de la montée en intensité des violences dans notre pays. Désormais, certains n’hésitent plus à s’attaquer violemment à la police, et sont d’ailleurs lourdement armés en conséquence.
Mais au-delà du constat, il est particulièrement choquant de voir le gouvernement se féliciter dans le même temps de ses bilans en matière de sécurité et défendre fièrement le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux - y compris dans les commissariats où la baisse des effectifs est dramatique.
En ce domaine comme dans les autres, les faits font donc aujourd’hui lourdement payer au gouvernement son double langage permanent.
En effet, derrière le discours du président de la République, il existe une réalité à laquelle on ne s’attaque pas : le laxisme judiciaire qui entraîne un sentiment d’impunité total chez les voyous.
Pour les délits les plus graves, les remises de peines automatiques et les libérations conditionnelles sont devenues un principe judiciaire alors qu’elles ne devraient en constituer que l’exception.
La récente loi pénitentiaire conduit même en pratique à un aménagement quasi-automatique de la peine de tout condamné jusqu’à 2 ans de prison ferme pour lui éviter à tout prix l’incarcération ! Or, pour être condamné à 2 ans de prison ferme, il faut soit avoir commis un délit grave, soit être un multiréitérant.
Chaque infraction grave devrait au contraire entraîner une sanction réelle, quel que soit l’âge de l’auteur. C’est loin d’être le cas aujourd’hui. Debout la République avait proposé à l’Assemblée Nationale un amendement destiné à supprimer les remises de peine automatiques. L’UMP et le PS l’ont - ensemble - rejetée.
Enfin, il manque 20 000 places de prison dans notre pays. Elles permettraient en outre de mieux faire appliquer les peines prononcées, notamment par la fin de la cohabitation néfaste entre les détenus provisoires, les primo-délinquants et les criminels les plus dangereux.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et président de Debout la République.





Intérêt général et souveraineté en Europe (3/4) : pourquoi les institutions supranationales ne défendent pas l’intérêt général ?

19/07/2010 09:05

Intérêt général et souveraineté en Europe (3/4) : pourquoi les institutions supranationales ne défendent pas l’intérêt général ?


C’est une question qu’il est important de poser car un certain nombre de gens souscrivent à la théorie du complot mondialiste où une petite élite chercherait à éliminer les démocraties au profit d’une gouvernance mondiale dont ils tireraient les ficelles et les profits. Je n’y crois pas du tout. Je crois qu’il y a d’autres explications plus rationnelles et qui correspondent davantage à la réalité.

La bulle sociale

La première est le fait que les élites vivent de plus en plus dans une bulle sociale. En effet, il y a vingt ou trente ans, les écarts de salaires, et donc de niveau de vie, étaient bien moindres. A titre d’exemple, Raymond Lévy, patron de Renault, gagnait un million de francs par an, cent cinquante mille euros, « à peine » plus de 15 fois le SMIC de l’époque. Son lointain descendant, Carlos Ghosn, a gagné 8 millions d’euros l’an dernier, plus de cinquante fois plus…

Et cette « modération » n’était pas cantonnée aux entreprises publiques. Le PDG de PSA, Jacques Calvet, avait causé un certain émoi quand le Canard Enchaîné avait révélé qu’il gagnait un peu plus de 2 millions de francs par an, trois cent mille euros, un peu plus de trente fois le SMIC, ce qui était à l’époque proche du  maximum que pouvait gagner un grand patron. Aujourd’hui, les rémunérations sont en millions d’euros et les cadres supérieurs décrochent couramment des rémunérations à six chiffres.

Ces élites, travaillent souvent beaucoup. La politique n’est pas forcément leur première préoccupation et elles adoptent donc fréquemment le prêt-à-penser intellectuel de leur classe, par facilité. En outre, elles ont une vision déformée de la réalité dans le sens où à leur niveau, il y a de la croissance, les salaires augmentent et elles ne voient que les bénéfices de la mondialisation, ce qui peut leur faire croire que le système actuel profite aux citoyens.

Car l’envolée des très hautes rémunérations donne l’impression aux hauts revenus qu’ils font partie des classes moyennes supérieures, comme l’a dit Hervé Mariton, pour qui ses revenus de cent mille euros (hors frais) le plaçaient au niveau d’un cadre moyen… Cette phrase, sans doute honnête, révèle la coupure de certaines élites avec la réalité. Car en croyant être proche de la moyenne, ces gens pensent que la moyenne des gens va bien, ce qui est faux.

Le manque d’attaches nationales

En outre, il n’y a pas de réalité nationale européenne, pas d’intérêt général européen. Les crises actuelles montrent bien que les réalités nationales sont trop différentes pour faire émerger un intérêt commun. En revanche, il y a une forme de convergence pour cette petite élite des affaires, qui voyage, travaille en anglais dans quasiment tous les pays, voit ses salaires et son pouvoir d’achat progresser. Les élites mondialisées n’ont qu’une vision positive de la mondialisation.

Et leur éloignement des réalités nationales peut leur faire prendre leurs intérêts d’élites mondialisées et en partie dénationalisées, pour l’intérêt général. En effet, comme beaucoup se pensent plus proches de la moyenne qu’ils ne sont, ils confondent sans la moindre malice leurs intérêts avec l’intérêt général. La plupart de ceux qui gagnent plus de cent mille euros par an pensent ne pas être si décalés que ça de la moyenne, alors que seulement 1% de la population touche de tels revenus.

Cette coupure de la réalité, également valable pour certains politiques qui ne vont pas sur le terrain ou n’ont pas d’attaches locales fortes, leur fait croire que le système tourne au profit de la majorité. Joseph Stiglitz ne dit pas autre chose quand il soutient dans « La grande désillusion », que même le FMI pense sincèrement imposer les politiques dont les pays ont besoin. Il explique que la vie des technocrates du Fond explique sans doute qu’ils soient coupés de la réalité.

Il n’y a sans doute pas de complot, simplement un phénomène de bulle sociale qui pousse les élites à adopter des solutions qu’elles croient sincèrement bonnes pour l’intérêt général, d’autant plus qu’une certaine paresse et conformité intellectuelle ne les encourage pas à réfléchir différemment.

Texte issu de mon intervention au colloque Souveraineté du 18 juin à la Sorbonne

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






A l’UMP, il se passe toujours quelque chose…

19/07/2010 08:38

A l’UMP, il se passe toujours quelque chose…


Dans Libération, Laurent Wauquiez reconnaît finalement s’être rendu le 28 juin dernier à Londres pour un dîner avec des banquiers et des gérants de fonds spéculatifs.

1026580 Dans Libération de ce vendredi 16 juillet, le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez a reconnu s’être rendu le 28 juin à la City de Londres, pour une réunion sur le thème de l’emploi mais également pour un dîner avec des banquiers et des gérants de fonds spéculatifs, au cours duquel il a évoqué avec eux le financement de son micro-parti politique.

Pourtant, Le secrétaire d’Etat a déclaré mercredi à l’Express.fr que « ce n’était pas un repas de financement, ni de financeurs, même s’il y avait parmi les convives des gens qui soutiennent mon action politique. Non, il n’y a pas eu de dons ce jour-là! ». 

Selon Libé, le secrétaire d’Etat aurait sollicité ses convives pour soutenir financièrement Nouvel Oxygène, structure politique qu’il a lancée en 2008 dans sa ville de Puy-en-Velay (Haute-Loire). « Franchement, ce n’était pas des grosses sommes, c’est moins que ce qu’on peut avoir en d’autres occasions, » a-t-il confié au quotidien, comme pour se dédouaner.

C’était le 8 juillet dernier que le Point avait révélé l’existence de cette rencontre ainsi que les noms des participants, Nathalie Rachou, investisseuse et administratrice de la Société générale, les gérants de fonds Pierre-Henri Flamand (ex-Goldman Sachs), Loïc Féry (Chenavari), Emmanuel Roman (GLG), François de Mitry (ICG) Franck Petitgas (Morgan Stanley Europe) et Michael Zaoui (Zaoui Capital).

« Aucune interférence »

Sous la pression de l’affaire Bettencourt, le ministre du Travail Eric Woerth a annoncé récemment qu’il renonçait à partir du 30 juillet à cumuler son poste ministériel avec celui de trésorier de l’UMP, le parti majoritaire.

Mais Laurent Wauquiez ne voit pour sa part « aucune interférence » entre ses fonctions au gouvernement et le financement de son petit parti politique. « Les gérants de fonds n’ont rien à voir avec ce dont je m’occupe dans mon ministère. Ni la formation professionnelle, ni Pôle Emploi », dit-il.

Il précise avoir payé sa nuit d’hôtel, ainsi que le billet retour, mais pas l’aller car « la première partie de la visite était officielle. »

Selon Libération, un premier rendez-vous avec les mêmes banquiers et financiers avait déjà eu lieu et un troisième dîner est programmé dans les mois à venir.

« Un agent double au gouvernement »

Cette démarche met à nouveau en évidence l’existence de ces petites structures politiques mises sous les projecteurs par les révélations sur les dons de l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt. Ce contexte peut expliquer que Laurent Wauquiez ait d’abord préféré nier avoir discuté du financement de son parti.

Régis Juanico, trésorier du PS, a jugé vendredi « profondément choquante » cette nouvelle « révélation ». « Je trouve cette affaire proprement hallucinante et profondément choquante. On atteint dans cette nouvelle révélation avec Laurent Wauquiez des sommets dans le cynisme politique », a déclaré le député.

Pour Régis Juanico, « qu’un secrétaire d’Etat à l’Emploi puisse se permettre à la fin d’un dîner de faire un appel aux dons et donc utiliser quelque part un voyage officiel dans un but de promotion politique de sa propre carrière, c’est profondément choquant ».

« Parce qu’il est secrétaire d’Etat à l’Emploi et parce qu’il s’adresse à des fonds spéculatifs qui, aujourd’hui malmènent l’emploi en France », a-t-il ajouté, estimant que ce dîner n’était « pas anodin ». Faisant remarquer que Laurent Wauquiez avait « maintenu ce dîner en pleine affaire Woerth », Régis Juanico a estimé qu’ »on a un agent double au gouvernement avec une visite et un agenda officiels et une fonction officieuse de nuit avec ce dîner ».

Cela « nous surprend beaucoup, parce que M. Wauquiez s’est fait une spécialité à l’Assemblée de nous donner en permanence des leçons de moralité, de vertu et d’éthique républicaine », a ironisé le député de la Loire.

283 micro-partis

Le PS demande ainsi que « la lumière soit faite sur les activités de ces micro-partis qui, semble-t-il, n’ont pas d’autre but, que de constituer des réserves financières » pour des « campagnes électorales personnelles ou pour d’autres campagnes électorales ».

Le trésorier a fait valoir également que « tout cela se fait en partie avec de l’argent public », car les micro-partis bénéficient de « déduction fiscale, qui est une dépense fiscale ».

Régis Juanico a réitéré la demande du PS que « tout parlementaire ou membre du gouvernement, ancien parlementaires, rattaché à une formation politique, ne puisse pas créer une formation politique supplémentaire ».

De son côté, le président du MoDem, François Bayrou, dénonce vendredi dans Le Parisien l’existence de « prétendus partis », des « officines » destinées selon lui à « tourner la loi » sur le financement des partis politiques. « On vient de découvrir qu’il en existe plusieurs centaines, alors que tout le monde sait bien que de l’extrême gauche à l’extrême droite, il n’y a pas plus d’une douzaine, une vingtaine au maximum, de vraies formations politiques en France », dit le leader démocrate.

Une demi-douzaine de membres du gouvernement, dont le ministre du Travail Eric Woerth mis en cause dans l’affaire Bettencourt, sont à la tête d’un petit parti politique.

Pour François Bayrou, les centaines de « structures opaques » ainsi créées – 283 ont été recensées par la Commission des comptes de campagne – « autorisent tous les trucages et tous les dépassements » de la loi sur le financement politique.

Le système permet notamment à une même personne physique de donner plusieurs chèques tout en sachant que ceux-ci, in fine, reviendront au candidat de leur choix.

Selon les enregistrements clandestins diffusés dans l’affaire Bettencourt, la milliardaire aurait pu faire trois chèques différents: l’un à l’UMP, l’autre au micro-parti de Valérie Pécresse, la candidate de l’UMP en Ile-de-France aux élections régionales de mars dernier, et le dernier à l’association de soutien à l’action d’Eric Woerth.

(Nouvelobs.com)

http://www.gaullisme.fr/?p=8403






La réformette de la finance de Barack Obama

17/07/2010 23:27

La réformette de la finance de Barack Obama


Un temps, on avait pu croire que le président des Etats-Unis allait vraiment s’attaquer à la réforme de la finance : il faisait même peur à Wall Street. Malheureusement, malgré les annonces granguignolesques de certains médias, le texte passé cette semaine n’a rien à voir avec Roosevelt.
Une réforme a minima
Bien sûr, quelques dispositions représentent des progrès. La première d’entre elle est la mise en place d’un Conseil de Surveillance de la Stabilité Financière : il n’est pas un mal qu’un organisme spécifique soit chargé d’évaluer le risque de crises, étant données les conséquences de la dernière. La limitation de la spéculation sur fonds propres est aussi une bonne chose, de même que le plus grand encadrement des produits dérivés ou les nouvelles contraintes sur les crédits.
Malheureusement, toutes ces mesures présentent le point commun de ne pas aller très loin, comme le Monde le souligne, alors que le quotidien du soir n’a jamais montré un grand zèle régulateur, insistant sur les coûts supplémentaires que la réglementation pouvait occasionner. Tout d’abord, les contraintes restent assez limitées, dans tous les cas. De nombreuses transactions resteront opaques et l’encadrement des crédits n’est pas complet.
Pire, la couverture demandée pour les dérivés ne correspond qu’à 5% des engagements et les banques pourront toujours spéculer avec leurs fonds propres. Il n’y a pas de véritable mécanisme mis en place pour limiter l’effet de levier. L’idée de taxe sur les banques a été oubliée pour faire passer le texte. Le refus affiché de ne pas secourir les établissements bancaires est plus une déclaration d’intention à l’attention d’une population choquée par les aides versées par l’Etat.
La victoire du lobby bancaire
Le fait de dire qu’il s’agit de la plus grande réforme depuis les années 30 est peut-être juste, mais au final, il s’agit d’une réformette par rapport à ce qu’avait mis en place Franklin Roosevelt. Barack Obama ne met décidemment pas ses pieds dans ceux de son illustre prédécesseur. On pouvait sans doute s’y attendre tant le candidat avait été prudent lors de la campagne, malgré la crise, et tant son équipe ne comporte pas de véritables penseurs alternatifs en matière de réglementation.
Le président étasunien a fait de beaux discours qui ne sont malheureusement pas suivis dans les faits. D’ailleurs, la réaction de Wall Street a été positive, sans doute soulagée par le fait que ces réformes ne vont pas réduire les bénéfices à venir des banques, ni ajouter les contraintes qui étaient craintes. Les lobbyistes ont eu raison des taxes et de nombreuses restrictions un tant envisagées. La finance a tout gagné : elle a été sauvée sans avoir à changer ensuite !
Le pire est que les Etats-Unis sont les plus avancés dans le domaine puisque l’Europe est totalement incapable d’avancer sur le sujet. Si la Commission Européenne est toujours prompt à essayer d’imposer les OGM ou laisser faire une délocalisation, elle est totalement incapable de proposer une quelconque réforme de la finance, bloquée qu’elle est par ses dogmes néolibéraux. La victoire de la finance est donc totale : les dirigeants du monde ont fait ce qu’elle voulait.
Barack Obama a obtenu une loi, mais pour l’obtenir, contrairement à ce qui est dit par de nombreux médias, il a tellement cédé que cette réforme n’est absolument pas ce qu’il fallait pour réformer structurellement la finance. Dommage, ce ne sont pas les idées qui manquaient
Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






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